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Le moulin de la Boisselle

 

Adresse : 3 Rue René Dècle
Parties constituantes : Ferme
Epoque de construction : 13e siècle ; 19e siècle
Auteur(s) : Maître d'oeuvre inconnu
Gros-oeuvre : Meulière ; enduit
Couverture (matériau) : Tuile plate
Etages : 2 étages carrés ; étage de comble
Couverture (type) : Toit à longs pans ; pignon découvert
Escaliers : Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre

 

Description :

Le moulin est constitué de deux séries de bâtiments autour d'une cour qui ouvre sur l'Orge. Le bâtiment du moulin présente deux étages carrés et un comble où arrivait le blé : on remarque encore l'emplacement d'une poulie au-dessus de l'ouverture du comble sur le pignon est. A l'intérieur, une poulie et une trappe à l'emplacement de la trémie sont toujours visibles. La roue a disparu, mais on peut voir sa trace sur le mur du local fermé où elle se trouvait contre le pignon est. Les bâtiments de l'ancienne ferme ferment la cour, à l'ouest, le long de la rue. Ils ont été transformés en logements.

 

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Historique :

Il est successivement appelé moulin de Francherel, puis de Francsureau et enfin il prend le nom de la Boiselle en 1666. L'existence du moulin est attestée dès le 13è siècle (1239) ; lorsque Pierre de Châtres le vend aux représentant de la commanderie Templière du Déluge. Jusqu'au XVIIeme siècle le bâtiment comporte trois niveaux : au rez-de-chaussée se trouve la cage du moulin, le mécanisme et la cuisine du menier, au premier étage une grande salle et une chambre à feu, et au troisième un grenier, où étaient entreposés les sacs de grains. Il reçoit son règlement par ordonnance royale du 25 septembre 1842 qui impose la création de deux déversoirs et d'une deuxième vanne de décharge. Vers 1850 aprés un incendie, un quatrième étage est rajouté; il permettra d'installer les "nouvelles techniques" : le tatare et le blutoir. Au XIXeme siècle, un moteur à pétrole est installé et vient seconder la force hydrolique. En 1922, l'activité meunière cesse et un an plus tard il devient une annexe de l'usine de chaussures d'Arpajon "Les chaussures maison". En 1927, s'installera "Les chaussures Devos" puis en 1932 "Les cordonneries de la Boiselle". Il a été racheté en 1968 par la mairie de Saint-Germain-lès-Arpajon qui l'utilise pour des activités culturelles. Il subit un nouvel incendie en 2000 qui le ravage et est laisser à l'abandon jusqu'en 2008 date à laquelle la commune le vend au boulanger de Leuville-sur-orge. Les travaux commenceront en mai pour être abandonée en juin. Les travaux on actuellement repris et sont toujours en cours.

 

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